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So Fresh Titans
11 mars 2009

LES FETES DE NOEL

Noël

 

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Partie d'Amérique, arrivée en Europe, elle est repartie aux Etats-Unis, mais transformée: la dinde, aussi indispensable au Thanksgiving américain qu'au Noël français, illustre les échanges culinaires entre deux pays qui, en gastronomie comme en diplomatie, ont parfois des relations difficiles.

"Beaucoup de produits du Nouveau Monde font partie intégrante de la cuisine française", a rappelé le consultant gastronomique Alex Miles lors d'une récente rencontre d'universitaires et de cuisiniers américains et français à l'ambassade des Etats-Unis à Paris.

Outre la dinde, la pomme de terre, le chocolat et la tomate, notamment, ont franchi l'Atlantique, avant de repartir en sens inverse, transformés, précise Jean Robert Pitte, géographe de l'alimentation. D'autres produits ont fait le voyage inverse, comme les glaces parties d'Europe vers l'Amérique d'où elles sont revenues américanisées en "Sundays", ajoute-t-i

"L'idée de rôtir la dinde est spécifique du Nord de l'Amérique", en particulier de la Nouvelle-Angleterre où "elle a fait le bonheur des premiers colons", indique M. Pitte. Passé en Espagne et au Portugal, le volatile remonte ensuite vers le Nord et se popularise chez les chrétiens dont il permet de nourrir les grandes familles. La dinde revient finalement aux Etats-Unis, mais accompagnée de truffes et de marrons.

Pour l'historienne Mary Hyman, dans les relations gastronomiques entre les deux pays, "l'Amérique a offert ses produits bruts mais la France a offert sa culture alimentaire". De la "quiche" au "soufflé", en passant par l'"omelette" et autres "entrées", des mots français émaillent le vocabulaire culinaire américain, relève-t-elle. Et "ce sont les Français qui, selon les Américains, leur ont appris à manger", dit-elle.

L'approche de la nourriture reste cependant très différente dans les deux pays. Aux Etats-Unis, "le discours nutritionnel est dominant", souligne l'anthropologue Christy Shields-Argelès. "Le mangeur a tendance à voir l'aliment comme un élément nutritif, maintenir une bonne santé est l'objectif principal". "Un corps sain reflète la réussite d'un individu", un corps gros signifie la maladie ou l'échec

Saturnales.

Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales : d'abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année.

La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l'an neuf, les gens s'offraient des menus-cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.

Sol Invictus [modifier]

À partir du règne d'Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (Soleil invaincu) au moment du solstice d'hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours. Ce culte reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra venu de Perse, s'est répandu aux IVe et IIIe siècles av. J.-C. et se concluait par le sacrifice d'un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire, qui était censé surgir d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né

l.

La crèche

C'est une mise en scène de la naissance de Jésus telle qu'elle est présentée dans le Nouveau Testament : sur une table, ou à même le sol, on bâtit une étable miniature dans laquelle on dispose des personnages (en terre cuite souvent) représentant les parents de Jésus et les bergers réunis autour du nouveau-né. La première crèche aurait été réalisée par François d'Assise en 1223 à Greccio, en Italie ; il s'agissait alors d'une crèche vivante, c'est-à-dire avec des personnages réels. Depuis le XVIIIe siècle, la tradition de la crèche s'est perpétuée dans tout le monde catholique, et particulièrement en Provence où des personnages nouveaux ont été ajoutés, les santons, qui représentent les métiers traditionnels ou des scènes de la vie quotidienne de la région. Les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar, trois érudits de l'époque de Jésus, sont représentés en route vers cette même étable, mais on ne célèbre leur arrivée qu'à l'Épiphanie.

La soirée du 24 décembre qui, pour les catholiques, est coupée par la messe de minuit, est dans la très grande majorité des cas, passée en famille.

Le repas de Noël, avec la dinde de Noël et la bûche de Noël, en est le repas festif ; La bûche de Noël est un dessert en forme de petite bûche ; souvent c'est un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s'agit d'une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne de mettre dans le feu une grosse bûche au début de la veillée ; cette bûche avait été choisie pour sa taille et sa qualité, car elle devait brûler pendant toute la veillée

Le sapin de Noël, toujours présent à l'intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait apparu en Alsace en 1521[36]. Certains auteurs font le rapprochement avec les mystères, pièces de théâtre jouées dans les églises ou sur les parvis : au temps de Noël, on représentait les récits bibliques de la Création du monde, et un sapin figurait l'arbre de vie planté au milieu du paradis terrestre. Cet arbre était décoré d'oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché.

Cependant, la tradition d'un arbre décoré est bea

ucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver[37]. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël. L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XXe siècle par l'Église catholique. Au contraire, les protestants l'adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis. Interdit en URSS dans le cadre de la politique antireligieuse d'État, le sapin de Noël est à nouveau autorisé par Joseph Staline à partir de 1934, mais à condition d'être dressé désormais pour célébrer le Nouvel An.


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